Arthrose, Arthrite, Polyarthrite, Spondylarthrite, Quézako ?

J’entends souvent mes patients parler d’arthrose, arthrite, de polyarthrite rhumatoïde, ou spondylarthrite ankylosante. Souvent issus d’un diagnostic médical mais parfois auto diagnostiqués et utilisés à tort, ces termes ont des définitions bien spécifiques qui correspondent à des pathologies articulaires distinctes.

Leur bon diagnostic est essentiel afin d’orienter le patient vers une prise en charge adaptée. La prise en charge doit souvent être pluri disciplinaire, nous verrons ce que le chiropracteur peut faire pour ces affections. Sans rentrer dans les détails, c’est ce que nous allons essayer d’éclaircir dans ce nouvel article.

Cet article n’est pas exhaustif, il existe un tas d’affections articulaires, celles présentées sont les plus répandues. Cet article a pour vocation de vous faire comprendre les différences physiologiques entre ces pathologies.

L’Arthrose

L’arthrose correspond à la plus fréquente des pathologies rhumatologiques. Il concerne plus de 10 millions de personnes en France et 1% des dépenses de santé. Elle est donc considérée comme un problème majeur de santé publique.

L’arthrose correspond à une destruction progressive du cartilage d’une articulation donnée. Le cartilage correspond à une couche recouvrant les os au sein d’une articulation. L’articulation est comprise dans une capsule articulaire, dans laquelle se trouve du liquide synovial. Sa localisation est très variable mais les membres inférieurs sont les plus fréquemment touchés (excepté la cheville).

Au niveau radiologique, on peut, entre autres, observer une diminution de l’espace articulaire. Attention, fait important, l’atteinte radiologique n’est pas corrélée avec le retentissement fonctionnel. Certaines personnes peuvent montrer des radiographies à première vue mauvaises mais sans forcément ressentir de symptômes.

On ne peut pas encore expliquer concrètement pourquoi certaines personnes ressentent des symptômes et d’autres non mais certains facteurs favorisant l’arthrose ont été dénombrés.

Tout d’abord :
– Le vieillissement.
– L’hérédité (surtout pour les doigts).
– L’obésité.
– Les traumatismes (et micro traumatismes).
– Les anomalies congénitales ou acquises.

Mon conseil : Afin de prévenir les douleurs articulaires dûes à une faiblesse du cartilage, il est important de privilégier un bon rapport Oméga 3 / Oméga 6. Pour ce faire, une consommation régulière d’oléagineux (noix, amandes, cajou sans sels ajoutés) et de bonnes huiles (colza, olive, lin) permet de rétablir cet équilibre.

L’arthrose et la chiropraxie

Le rôle du chiropracteur dans l’arthrose est préventif tout d’abord, puisqu’en vous permettant une bonne mobilité articulaire, le corps subit moins de stress et vieillit donc mieux.

Lorsque l’arthrose est diagnostiquée, à un stade non avancé, le chiropracteur permet au patient de réduire en fréquence et en intensité les crises de douleurs. On ne guérit pas de l’arthrose mais le chiropracteur permet de redonner sa fonction à l’articulation dans la mesure du possible.

Enfin, l’enjeu principal est de retarder au maximum la pose de prothèses. Ces dernières pouvant être très efficaces, il n’en demeure pas moins qu’une intervention chirurgicale est un moyen invasif et non conservateur qui ne doit être envisagé que dans les cas les plus graves.

L’arthrite sceptique

Au sens littéral, l’arthrite correspond à une inflammation de l’articulation.
L’arthrite est dite sceptique lorsque l’inflammation est due à une infection bactérienne
, par contamination directe (plaie ou geste chirurgical) ou bien par dissémination hématogène (germe qui a circulé dans le sang jusqu’à l’articulation).

L’arthrite sceptique est une urgence thérapeutique et ne doit donc pas être prise à la légère. En effet, le retard diagnostic et donc thérapeutique peut engendrer une impotence fonctionnelle. Sans traitement adéquat, L’articulation se fait peu à peu détruire par le germe en question (le plus souvent staphylocoque doré ou streptocoque).

Les symptômes qui peuvent vous alerter : Gonflement, rougeur, douleurs aux mouvements et fièvre associée. Dans les antécédents on peut noter une plaie adjacente ou une infection bactérienne récente.

Les facteurs favorisants sont : le diabète, l’alcoolisme, la prise de corticoïdes, les maladies immunosuppressives (type VIH) ou encore la toxicomanie.

Le rôle du chiropracteur ici va être principalement le diagnostic, en effet, il est du devoir du chiropracteur de reconnaître l’arthrite sceptique afin de vous rediriger vers votre médecin traitant au plus vite pour mettre en place un traitement adapté (à base d’antibiothérapie).

Comment préparer son corps aux effets d’une antibiothérapie sur l’organisme dans mon article sur l’intestin.

La polyarthrite rhumatoïde et les autres affections immuno rhumatologiques.

Les affections immuno rhumatologiques font partie d’un autre type de pathologie articulaire.

En effet, certaines pathologies sont la conséquence d’une réaction du corps au corps. Le corps ne reconnaît plus ses propres articulations et le système immunitaire se met en quête de détruire les articulations.
Étonnant direz-vous mais d’un point de vue un peu plus personnel et d’après mes lectures; Certaines de ces pathologies chroniques peuvent être la résultante de longue frustration ou de pensées néfastes, à la longue le corps transpire ce que nous pensons.

Il existe tout de même quelques origines :
– Génétiques
– Facteurs environnementaux (Tabac, infections, nutrition, pollution alimentaire, pollution de l’air, stress…)
– Neuro endocriniens

Mon conseil : Privilégiez un environnement sain, diminuer les sources de stress extérieur en vous évadant aussi souvent que possible en pleine nature. Et diminuez le stress intérieur en pratiquant des exercices de développement personnel et des méditations. Enfin privilégiez une alimentation saine, de préférence issu de l’agriculture biologique.

Quelques exemples

La polyarthrite rhumatoïde

Parlons maintenant de la fameuse polyarthrite rhumatoïde (PR), faisant partie des affections immuno rhumatologiques les plus fréquentes et des plus sévères. La PR est un phénomène inflammatoire évolutif à tendance destructeur.

La PR s’attaque principalement aux parties distales des membres, les poignets, et les mains, de manière bilatérale et symétrique. Elle provoque un gonflement progressif des articulations bilatéralement et une raideur matinale.

Articulation normale et Polyarthrite rhumatoïde source

Son diagnostic est important pour adapter un traitement médicamenteux et chiropratique.
Le traitement chiropratique permettra entre autres de diminuer l’impotence fonctionnelle latente et de réduire les douleurs articulaires au niveau des membres.

La Spondylarthrite ankylosante

La Spondylarthrite ankylosante (ou Spa) fait partie des rhumatismes inflammatoires chroniques appartenant au groupe des spondylarthropathies (cela inclut d’autres pathologies localisées au niveau de la colonne vertébrale et ou des sacro iliaques).

La Spa est une affection immuno rhumatologique ciblant en particulier la colonne vertébrale et les enthèses (zone d’ancrage des tendons et tissus articulaires dans l’os). Elle se manifeste par des douleurs inflammatoires au niveau des articulations sacro iliaques, du rachis lombaire et ou dorsal.
Certaines articulations périphériques peuvent être également touchées, plutôt au niveau du membre inférieur. A terme, une raideur de la colonne vertébrale peut s’installer.

On observe un terrain génétique pré disposant à la Spa, le gène HLA B27, mais attention un porteur du gène peut être sain.

Le Chiropracteur peut apporter un soulagement entre les crises inflammatoires et un ralentissement de l’évolution vers l’impotence fonctionnelle en raideur au niveau du rachis et des articulations périphériques. Le traitement médical est médicamenteux et permet une diminution des poussées inflammatoires.

Pour en savoir plus sur la lombalgie mécanique et la sciatique, voir l’article sur le sujet.

Conclusion

En conclusion, ces pathologies font partie des nombreuses raisons de consultation de chiropracteur. Mais il est nécessaire de comprendre l’intérêt d’un travail pluridisciplinaire, en particulier dans les affections immuno-rhumatologiques.

Enfin, une approche conservatrice doit être toujours envisagé en priorité compte tenu de son fort taux de bénéfices contre les risques et rares complications envisageables.

A noter que cet article à pour but de démocratiser certains termes. Il ne se substitue en aucun cas à un diagnostic médical, pour toutes douleurs inquiétantes, consultez votre médecin traitant.

Cet article vous est proposé par Alexandre Chassagne, chiropracteur à domicile sur Laval (Mayenne 53000).

Source

Karen DAWIDOWICZ ; Michaël SOUSSAN. Inter memo : Rhumatologie. VG éditions, Juillet 2011. 182p. Inter memo, fiches de synthèse illustrées pour l’ECN. ISBN : 978-2-8183-0340-5.

Ce qu’il faut savoir sur la lombalgie et la sciatique !

Introduction

Symptômes qui poussent nombre de patients à venir consulter son chiropracteur. Nous allons voir dans cet article, d’où peut provenir la lombalgie commune et quelles sont ses conséquences sur l’organisme. Puis nous verrons comment prévenir ce type de douleur grâce à des postures adaptées et des exercices de renforcement.
Le rôle du chiropracteur dans ces pathologies est aussi discuté. Car au cours de ses 6 années d’études, Le Chiropracteur se forme au diagnostic, à la prévention et à la prise en charge des douleurs vertébrales (entre autres).

Au cours d’une vie, 80% de la population souffre au moins une fois du mal de dos. La lombalgie commune en est souvent responsable mais reste méconnue. Elle est parfois confondue avec d’autres pathologies plus ou moins graves.
Au sens propre, le mot « lombalgie » signifie, douleur lombaire. Les lombaires étant les 5 dernières vertèbres de la colonne situées entre les vertèbres dorsales et le sacrum.

Dans cet article nous traiterons uniquement de certaines lombalgies dites communes ! Mais les douleurs lombaires peuvent avoir beaucoup d’autres origines (Par exemple : Origine tumorale, rénale, infectieuse, traumatique, inflammatoire etc.).
Avant d’effectuer un auto diagnostic précoce, consultez votre chiropracteur ou votre médecin généraliste.

Comment expliquer la douleur lombaire ?

Plongeons-nous quelques minutes dans l’anatomie humaine. C’est le système nerveux qui véhicule la douleur. C’est lui qui relie les différentes parties du corps au cerveau et qui nous prévient si quelque chose ne fonctionne pas bien.

Au niveau du rachis, ces voies de la douleur proviennent, entre autres, du système articulaire.

Les articulations vertébrales constituent donc les origines majeures des lombalgies. Les joints articulaires des vertèbres peuvent se diviser en 2 groupes, les articulations postérieures (liées par quatre facettes articulaires) et les disques intervertébraux.

Articulations lombaires, vue latérale (source : ilocis.org)

Mais alors, comment différencier les lombalgies ?
Le rôle important de votre chiropracteur dans la prise en charge de la lombalgie est donc de trouver le bon diagnostic.
Certains indicateurs nous permettent de savoir si la lombalgie est, par exemple, plutôt facettaire (articulaire postérieur), discale (disque intervertébrale) ou d’une autre origine (Sacro iliaque, thoraco lombaire, Spondylolisthésis etc.).

Par souci de clarté, nous allons traiter dans cet article des lombalgies les plus fréquentes. La liste présentée est donc non exhaustive.

La lombalgie d’origine discale et la sciatique.

La lombalgie discogène concerne le disque intervertébral, ce coussinet situé entre chaque vertèbre. Il permet notamment les mouvements de la colonne vertébrale et lui donne sa souplesse mais c’est aussi le responsable de douleurs lombaires notamment chez le jeune adulte (entre 20 et 40 ans).

Elle survient généralement lors d’un effort important en flexion ou rotation du tronc ou après avoir tenu une posture inadaptée pendant un certain temps.

Les lésions du disque intervertébral peuvent se classer en 4 catégories :

– L’entorse discale : L’anneau fibreux constituant le disque intervertébral est lésé. Ses fibres sont déchirées partiellement sans atteinte du noyau pulpeux.
Le patient ressent une douleur en barre suite à un faux mouvement généralement empiré en flexion du tronc.

– Le Lumbago aigüe : Les fibres de l’anneau fibreux sont déchirées jusqu’au noyau pulpeux (grade 1 ou 2).
Le patient ressent alors une vive douleur dans le bas du dos, souvent plus importante. Elle est augmentée à la toux et les changements de position sont difficiles. A noter que l’évolution est souvent favorable en 15 jours.

– La hernie discale contenue : Les fibres de l’anneau fibreux sont totalement rompues et le noyau pulpeux s’est extrait de sa loge centrale (grade 3 ou 4).
A ce stade-là, en plus des douleurs importantes ressenties par le patient, des symptômes neurologiques (fourmillements, perte de force) peuvent survenir.

On parle de « sciatique », lorsque le noyau pulpeux entre en contact et exerce une pression sur les nerfs du plexus lombo sacré. Le diagnostic exact se doit de donner l’étage concerné et le nerf compressé. Par exemple : Lombalgie discogène L4-L5 avec conflit disco radiculaire L5.

– La hernie discale exclue : Même cas que précédent, sauf que le noyau pulpeux s’est détaché du corps de la vertèbre. Le reste du noyau est une entité résiduelle présent dans le canal rachidien (grade 5).

Dans la prise en charge de la lombalgie discogène, le chiropracteur peut permettre un soulagement dans les trois premiers stades lorsque l’implication neurologique n’est pas trop importante. Selon les cas, des examens complémentaires (Scanner ou IRM) peuvent être nécessaires. Les cas les plus graves nécessitent une prise en charge médicale (médicamenteuse ou chirurgicale) urgente.

Lorsque les symptômes sont trop importants, cela constitue une urgence thérapeutique. La présence d’un de ces symptômes doit vous alerter : Hyperalgie, perte de force musculaire importante, troubles sphinctériens, anesthésie en selle et parésie sous lésionnelle.

D’autres types de lombalgies.

– La lombalgie facettaire (ou syndrome des articulaires postérieures) :
Cette lombalgie est la résultante d’une souffrance des articulations vertébrales postérieures sans distinction particulière.
Ce type de lombalgie est plutôt retrouvé chez les personnes de plus de 50 ans, décrivant une douleur lombaire soulagé à la position couchée, augmenté en flexion / extension et rotation; Souvent amélioré à la marche et avec la présence d’une douleur para spinale.

– La lombalgie dégénérative :
Elle est souvent responsable de douleur chez la personne de plus de 50 ans, présentant un antécédent de lombalgie aigüe.
Dû à l’arthrose (processus dégénératif), Le disque intervertébral est moins performant. Il en résulte une réduction de mobilité avec douleurs. A terme, il peut se produire une réduction du diamètre du canal lombaire, avec possibles atteinte neurologique dans le cas du canal lombaire étroit.

– La lombalgie par spondylolisthésis (avec ou sans spondylolyse) :
Le spondylolisthésis est décrit comme un glissement antérieur d’une vertèbre lombaire par rapport à une autre sous jacente. Cela peut entraîner des douleurs et lors d’un stade avancé, une compression neurologique.

Le spondylolisthésis peut être dû à l’origine par une spondylolyse, une rupture de l’isthme vertébrale séparant la vertèbre en deux et facilitant le glissement. Une spondylolyse est parfois trouvée chez les jeunes ayant une activité sportive intense (gymnastique) ou à l’âge adulte après un choc compressif de la colonne (plongeon).

Spondylolisthésis de L5 avec spondylolyse (source)

Selon le stade, la chiropraxie peut permettre de soulager ces types de lombalgie.

Pour en savoir plus sur les lombalgies d’origine inflammatoire ou infectieuse, consultez l’article sur le sujet.

Prévention et prise en charge chiropratique de la lombalgie.

La prévention des lombalgies fait partie intégrante du rôle du chiropracteur.

En effectuant régulièrement (1 à 2 fois par an) des visites de contrôle, le chiropracteur détecte et soigne les éventuelles dysfonctions mécaniques vertébrales susceptibles d’entraîner une lombalgie aigüe par la suite.
Par ses ajustements, il permet un bon contrôle musculaire et une fonction articulaire optimale.

La prévention passe également par l’action !
En effet, il est largement recommandé d’exercer un minimum d’activité sportive afin d’assurer une bonne musculature para vertébrale.

Voici mes exercices pour prévenir les douleurs lombaires :
Le renforcement des muscles abdominaux est capital car ils jouent le rôle de véritable gardien des vertèbres lombaires. Il est donc important de garder une bonne musculature abdominale.

Pour ce faire, les exercices du Big 3 de Mcgill sont très efficaces :

Ajoutez à cela du gainage abdominal et vous voilà prêt à affronter les aléas du quotidien.

En complément, il est intéressant d’effectuer des assouplissements légers de la colonne vertébrale de ce type :

Étirement du dos, en allongeant les bras vers l’avant, position du sphinx ou de la prière mahométane.
Assouplissement du dos, alternance dos rond / dos creux à quatre pattes.

Ces exercices peuvent très bien s’intégrer dans une routine matinale.

D’un point de vue postural.

il est recommandé de se tenir droit surtout lors de la position assise.
Veillez également à vous redresser correctement avec les genoux fléchis lors du port de charges lourdes.

Bien soulever une charge (source : monchiro.ca)

En revanche, il est plutôt déconseillé de rester longtemps dans une position avachie, dans un canapé mou par exemple.  Ou encore de rester longtemps le dos fléchi vers l’avant (en travaillant sur une table basse par exemple).

Une bonne posture au travail (source : monchiro.ca)

Conclusion

La lombalgie est un vaste sujet sur lequel j’aurais pu m’étaler davantage.

Cependant, j’espère que ces informations vous auront permis de comprendre les enjeux biomécaniques des différentes dysfonctions rachidiennes et leurs conséquences sur l’organisme.

Enfin, dans le cas de lombalgies, le chiropracteur est apte à détecter la cause du problème et vous proposer la meilleure prise en charge possible.

Cet article vous est proposé par Alexandre Chassagne, Chiropracteur à Laval (53000 Mayenne).

Le charme discret de l’Intestin – Giulia Enders

Tout savoir sur un organe mal aimé.

Note de synthèse

Le Charme discret de l’intestin est l’œuvre de Giulia Enders, une étudiante, doctorante en Gastro entérologie, la science qui étudie notre tube digestif.

Cette lecture, m’a appris de nombreuses informations issues des récentes recherches scientifiques concernant le tube digestif. Giulia Enders, décrit l’intestin avec beaucoup de pédagogie et de sens.
Elle nous parle surtout de ce petit monde qui constitue notre intestin et dont les mystères sont encore nombreux, les fameuses bactéries gastro intestinales.

Je vais essayer de vous synthétiser ses découvertes surtout si vous n’avez pas la tête à lire 300 pages sur vos intestins. Mais pour les plus intéressés, le mieux sera encore de vous procurer le livre.

Description du tube digestif : de la bouche à l’anus.

Bouche – Œsophage – Estomac – Intestin grêle – Appendice – Gros intestin – Rectum – Anus

système digestif

Tout d’abord la bouche, c’est là que commence le grand voyage de nos aliments préférés, bien mâcher est essentiel pour commencer à préparer la digestion, les sucs contenus dans la salive sont là pour ça.

La nourriture descend ensuite dans l’œsophage, (attention aux fausses routes chez le nourrisson) puis dans l’estomac, où l’acide chlorhydrique va se charger de décomposer nos aliments en plus petits morceaux assimilables par nos intestins, la pré digestion des protéines commençant ici.

Ensuite, leur route continue jusqu’aux intestins, ce long couloir qui serpente dans notre ventre, n’est autre que le siège d’innombrables villosités (des milliards de microscopiques replis de la paroi intestinale) permettant l’assimilation complète des nutriments contenus dans la nourriture. Autrement dit, c’est ici que l’on prend ce qu’il nous faut pour nous alimenter et les matières restantes continuent leur chemin vers la sortie.

Si les milliards de villosités répandues le long de la paroi intestinale étaient aplaties, l’intestin mesurerait 7 kilomètres ! Rien que ça ! C’est dire la quantité de micro nutriments possiblement assimilables au même moment.
En vérité cette surface traduit surtout un bon système de sauvetage en cas de dysfonctionnement  d’une ou plusieurs parties de l’intestin.

Puis le chemin continue vers le gros intestin, ici l’appendice iléo coecal (celui-là même responsable de l’appendicite) est chargé de collecter des données pour notre système immunitaire (heureusement pour ceux qui auraient souffert d’une infection de cet appareil, son ablation n’a pas encore démontré d’influence sur notre santé).

Le Gros intestin, termine le travail en prenant les dernières bouchées de ce qui reste à assimiler, puis les déchets repartent par le rectum et l’anus.

Un Sacré voyage !

Les symptômes Gastro Intestinaux

Les Vomissements :

Sachez que les nausées et vomissements ont plusieurs origines possibles, mais lors de l’absorption d’une mauvaise bactérie, le système d’alerte se déclenche afin d’évacuer l’intrus le plus vite possible, et c’est ce qui engendre les vomissements.

Pour les vomissements dus au mal des transports, ils sont surtout à l’origine du cervelet qui a du mal à comprendre que le corps soit assis et sans mouvement dans un environnement extérieur qui bouge.
Pour contrer ce dernier, Giulia nous donne quelques techniques : par exemple le point d’acupuncture P6 (situé 2-3 cm en dessous du poignet au centre), sa pression pourrait diminuer les nausées causées par le mal des transports.
Le Gingembre serait également bon pour lutter contre ce symptôme désagréable.

Point d’acupuncture P6

La Constipation :

La gêne d’aller aux toilettes dans des endroits que l’on ne connaît pas est souvent responsable de ce symptôme.

Pour prévenir ce genre d’effets, avant un voyage par exemple, il est très conseillé de manger des aliments contenant de l’eau et des fibres, autrement dits des fruits et légumes. Les pruneaux, les pommes et les poires par exemple sont d’excellents alliés dans ces cas-là. Attention tout de même, les effets peuvent se faire attendre, sachez qu’un cycle de digestion complet peut prendre jusque trois jours !
Donc si j’ai un conseil à vous donner, prenez de l’avance !

Autrement, opter pour la position accroupie lorsque vous allez à la selle, cela permettra à vos selles une descente plus rapide et sans forcer. Le fait même de relever les genoux en prenant un petit rehausseur pour les pieds permet d’aligner le gros intestin et donc de faciliter l’évacuation des selles.

Toilettes chiro laval 53
Bonne position aux toilettes

La Diarrhée et les intolérances :

A l’instar de la constipation, les selles molles sont moins courantes, mais peuvent parfois être dues à une flore microbienne moins active ou à l’inverse trop stimulée.
Par exemple, les patients souffrant d’intolérances ont souvent malmené leurs intestins en leur faisant consommer des produits trop transformés. L’intolérance au lactose ou au gluten peut en être la résultante.

L’usage de probiotique peut être indiqué dans certains cas d’intolérance notamment dans le cadre du syndrome du colon irritable ou avant un voyage à l’étranger, ces bonnes bactéries vont aider notre flore intestinale dans le travail digestif.

Les intestins et notre cerveau 

Notre humeur vient du ventre !

De récentes études montrent l’importance de notre système digestif dans notre corps et son interaction intime avec le cerveau.

Notamment, une étude a été réalisée sur des souris, un groupe de souris « témoin » et un groupe de souris dites « dépressives », ces dernières avaient tendance à moins se battre pour survivre lors d’une noyade dans ce cas précis.
Après avoir ingéré un groupe de bactéries, le groupe de souris à montré plus de résistance et plus d’envie à atteindre la terre ferme.
Certaines bactéries présentent dans notre système digestif auraient donc directement une influence sur nos humeurs. Et à en voir les expressions du langage, avoir la peur au ventre, etc… cela paraît presque évident !

Vous êtes ce que vous mangez. Mon conseil, privilégiez des aliments issus de l’agriculture biologique, locaux et donc de saison !

Le Rôle immunitaire :

Dans notre corps, un milliards de petites bactéries s’affairent à nous faciliter certains processus physiologiques et à nous protéger des attaques extérieures.
Elles peuvent se charger; par exemple, d’entraîner le système immunitaire, c’est pour ça que les conduits lymphatiques (ou circule la lymphe, le liquide immunitaire) sont très présents autour de notre système digestif.

Certaines bactéries favorisent notre développement et permettent un réel bénéfice dans notre corps mais d’autres sont au contraire nuisibles !
Il est important de faire la part des choses.

Bonnes bactéries et mauvaises bactéries, quelques exemples.

Pour le bon développement de nos chers enfants, L’allaitement maternel est primordial afin de transmettre la capacité immunitaire de la mère. En effet, le lait maternel contient toutes les expériences passées de la mère dont certaines bactéries bienveillantes qui vont aider le jeune bambin. Il est ainsi recommandé par l’OMS d’allaiter son enfant entre 0 et 6 mois.

En outre, pensez l’hygiène intelligemment, Il est recommandé d’éviter de tout aseptiser afin de laisser certaines bonnes bactéries pour se développer.

Ainsi, Il n’est pas nécessaire de se laver trop souvent, ceci tue les bonnes bactéries qui protègent notre épiderme.
Mon conseil : Inutile d’utiliser des produits d’hygiène aux marques colorées trop agressifs, un savon de Marseille fait souvent l’affaire pour bien des choses.

Cependant, concernant notre alimentation les aliments doivent être lavés avec une eau potable avant d’être consommés, cela peut éviter une mauvaise rencontre avec des Salmonelles par exemple. (Bactéries responsables des fameuses « indigestions »).

Les antibiotiques et les probiotiques

Les antibiotiques :

Vous devez surement déjà connaître le slogan : « les antibiotiques ne sont pas automatiques ! ».

En effet, ils ont même tendance à faire de vrais ravages au sein de notre tube digestif. Le but de l’antibiotique est de neutraliser les bactéries (et non les virus), mais les antibiotiques à large spectre ont le malheur de ne pas différencier les mauvaises bactéries, des bonnes. La prise d’Antibiotiques endommage ainsi notre flore bactérienne intestinale et notre capacité immunitaire innée vu plus haut.

Intestin avant et après une prise d’antibiotique.

Malheureusement, Une étude a montré que les patients prennent des antibiotiques le plus souvent pour un rhume. Quand on sait que la plupart des rhumes sont causés par des souches virales, cela est donc totalement inutile et plutôt contre-productif.

Attention à nuancer tout de même les propos, les antibiotiques sont de sérieux alliés dans de nombreuses infections, avant d’effectuer un auto diagnostic précoce, prenez rendez vous chez votre médecin généraliste.

Les probiotiques :

Les probiotiques sont les ressources de secours pour notre tube digestif. Ce sont des bonnes bactéries qui vont assurer une meilleure absorption intestinale et qui chassent certaines autres mauvaises bactéries.

On les trouve le plus souvent dans des aliments fermentés, comme la crème fraîche, la choucroute, le fromage, le pain au levain, la sauce soja, le lassi ou bien différentes souches peuvent se trouver directement en pharmacie sous forme de gélules. Les plus connus sont les Lactobacillus ou encore bifidobacterium.

Certains probiotiques nous correspondent plus que d’autres, il est parfois utile de tester différents types de probiotiques pour savoir ceux qui nous aident le mieux.
Selon Giulia, la prise de probiotique doit s’effectuer durant 4 semaines de manière régulière.

Afin de préparer l’usage de probiotiques, pensez aux prébiotiques, ce sont les aliments qui vont favoriser l’action des bonnes bactéries. Pour faire court, les bactéries ont besoin de fibres, la consommation de fruits et légumes est donc un excellent complément aux probiotiques.

Conclusion

Notre appareil digestif est encore un organe méconnu et mal vu. Mais les récentes recherches montrent une réelle importance de cet organe mal aimé.

En tant que chiropracteur, le sujet m’a beaucoup intéressé, j’ai découvert beaucoup d’autres informations que je n’ai pas pu synthétiser ici mais je vous invite à lire ce livre et à en découvrir plus sur la vie qui se trouve dans nos intestins.

En vous souhaitant une excellente semaine !

Et n’oubliez pas : « vous êtes ce que vous mangez ».

Cet article vous est proposé par votre Chiropracteur à domicile sur le secteur de Laval (Mayenne 53000), Alexandre Chassagne.

Tout savoir sur l’ajustement chiropratique.

L’ajustement chiropratique est la technique fondamentale que tout chiropracteur doit apprendre à maîtriser lors de sa formation initiale.

Cet outil est enseigné dans tous les instituts de formation de chiropracteur. Nous allons voir, comment il a été découvert, en quoi il consiste, quels sont les différents courants, quelle est la différence avec les autres techniques ?
Je vais tenter de répondre à toutes vos interrogations concernant le principal outil du chiropracteur.

Définition et histoire.

L’ajustement chiropratique nous vient du terme chiropratique anglophone « chiropractic adjustment ».

Cette manoeuvre a été découverte par David Daniel Palmer dans le début des années 1900 aux Etats Unis. D.D. Palmer a permis à son concierge d’immeuble Harvey Lilard de retrouver l’ouïe après lui avoir effectué une manipulation vertébrale.
Comme vous avez pu le lire dans la rubrique Histoire et définition de la chiropraxie, sinon je vous invite à y lire la page.

« La chiropraxie est une science, un art et une philosophie »

Daniel David Palmer.

D.D. Palmer put ainsi mettre en évidence le lien entre le système nerveux et la bonne mobilité de la colonne vertébrale grâce au concept de « Subluxation chiropratique ». Attention, ce concept diffère du terme de subluxation utilisé dans la médecine occidentale aujourd’hui.
Selon Mr Palmer, la subluxation chiropratique représente un mauvais alignement d’une vertèbre par rapport aux autres (avec ou sans douleurs selon le stade).
Cela, dû à un stress chimique, physique ou émotionnel. Elle ne permettrait donc pas le bon fonctionnement du système nerveux et avec le temps favoriserait l’apparition de troubles rachidiens (Lombalgies ou autres).

Aujourd’hui, ce terme est moins utilisé car discrédité par le corps médical du fait de l’amalgame crée autour de la subluxation.
Mais la « subluxation chiropratique » ou « dérangement articulaire » existe et votre chiropracteur est habilité à détecter ces régions. De ce fait, il utilise l’ajustement chiropratique pour corriger ces « subluxations chiropratiques » ou plus communément appelées défauts de mobilité vertébrale.

chiropraxie laval 53
Daniel David Palmer, le fondateur de la chiropraxie.

L’art dans la chiropratique.

La chiropratique est aussi un art car elle cherche à décrypter le langage du corps. Tout est mouvement dans notre corps, chaque élément est en inter relation crâne-bassin-vertèbres-muscles. Le chiropraticien procède à la lecture du corps et détecte les dysfonctionnements avant de mettre un protocole de traitement en place.

Aujourd’hui, dans tous les instituts de formation au métier de chiropracteur, l’ajustement est enseigné pareillement à une manipulation spécifique à haute vitesse et à faible amplitude. Effectué sur une seule articulation (ou sur un complexe articulaire) permettant de lui rendre le mouvement et par conséquent de soulager (entre autres) les douleurs du patient. L’efficacité de la technique chiropratique se trouve dans la précision et la vitesse de son action.
Cette recherche de la précision et de correction est précisément ce qui nous différencie des autres thérapeutes.

De nombreuses techniques développées par des chiropracteurs permettent d’appréhender l’ajustement chiropratique avec des visions différentes.
Par exemple, le Chiropracteur Clarence Gonstead a passé sa vie a étudier et a perfectionner l’ajustement chiropratique. De ce fait, il a ajusté et soigné des milliers de patients au sein de sa clinique aux Etats-Unis. Il a développé une technique très spécifique qu’il a nommé à son nom, Gonstead à laquelle votre chiropracteur, Alexandre Chassagne, s’est formé.

L’ajustement chiropratique est conservateur et indolore, il ne représente aucun danger lorsque le chiropracteur a bien éliminé toutes les contre-indications. Le fait que la manipulation produise un son audible (le « craque ») ou non n’est pas responsable d’un bon ou d’un mauvais ajustement. (Lire La F.A.Q. du chiropracteur).

La science au service de l’ajustement chiropratique.

Dans les dernières recherches scientifiques publiées par le Dr. Heidi Haavik, l’ajustement chiropratique a démontré ses prouesses.

Toute la puissance de l’ajustement chiropratique n’a pas encore été mise en lumière mais déjà les publications scientifiques existantes sont édifiantes.

Outre les effets bénéfiques sur les lombalgies (1), cervicalgies et dorsalgies déjà scientifiquement mis en évidence. Ainsi que les bénéfices économiques finaux qu’impliquent un traitement en chiropraxie plutôt qu’un traitement allopathique classique pour des lombalgies aigües ou chroniques. (2)

L’ajustement chiropratique permettrait d’agir sur le système nerveux périphérique et central.
Il permet un meilleur tonus et une meilleure activité musculaire (3). Il permet aussi une meilleure activité articulaire dont un meilleur positionnement conscient et inconscient des articulations (4), particulièrement intéressant chez les sportifs et athlètes de haut niveau. Mais également chez les patients âgés, car l’ajustement permettrait de diminuer les risques des chutes (5).

Les recherches du Dr Haavik ont également démontré l’existence du complexe de « subluxation chiropratique » (6) (ou de complexe hypomobilité vertébral). Il y aurait bel et bien des conséquences sur le système nerveux et les muscles para spinaux.

En outre, les actions des ajustements auraient des conséquences bénéfiques sur le système autonome et sur le système immunitaire. Mais cela n’a pas encore été validé scientifiquement.

David Daniel Palmer dans ses premières découvertes autour de la chiropraxie était donc plutôt proche de la vérité scientifique. Ce qui laisse présager un bel avenir pour notre profession.

Si cela vous intéresse plus en détails, je vous conseille de lire les travaux du Dr. Hedi Haavik qui sont très intéressants.

Sources

Livres : The Reality Check – Heidi Haavik
Green book – the 1910 – D. D. Palmer.

Publications scientifiques :

(1) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3537457/

(2) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16226622/

(3) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0161475407003442

(4) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0161475410003611

(5) https://www.pubfacts.com/detail/27050038/Effectiveness-of-Chiropractic-Care-to-Improve-Sensorimotor-Function-Associated-With-Falls-Risk-in-Ol

(5) https://www.pubfacts.com/detail/22343006/The-effects-of-manual-therapy-on-balance-and-falls-a-systematic-review

(6) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2505023/

Bienvenue sur le nouveau site internet !

Chiropracteur laval 53 acceuil nouveau site internet

Bonjour et bienvenue sur le nouveau site internet d’Alexandre Chassagne, votre chiropracteur à domicile sur Laval agglomération !

Le site renferme de nombreuses informations concernant la chiropraxie et mon parcours personnel. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à parcourir le menu s’affichant sous l’image principal.

J’en profite pour vous annoncer qu’à partir du 1er Février 2019 les prises de RDV en ligne sont désormais possibles. A condition de prendre le RDV au moins 48 heure à l’avance.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, je vous informe que je ferais désormais une permanence dans un local thérapeutique à partir de Mars 2019. Plus d’informations à venir.

A noter, l’évolution des tarifs pour l’année 2019 :
Première visite à domicile à 60 euros, suivi à 50 euros.

En vous souhaitant une excellente journée !

Alexandre Chassagne, Chiropracteur à domicile sur Laval agglomération.