Les 5 gestes à adopter pour éviter les douleurs au (télé-) travail !

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En tant que Chiropracteur, je remarque que vos douleurs de dos que ce soit au niveau lombaires ou cervicales sont souvent engendrées par une mauvaise posture prolongée au travail. Elles font partie des Troubles Neuro Musculo Squelettiques (TNMS).
Lors des consultations chiropratiques il est de mon rôle de rappeler certains points fondamentaux pour améliorer vos postures et diminuer l’apparition de TNMS.

Ce sont ceux-ci que j’ai regroupé dans cet article, les cinq gestes vus par votre chiropracteur à adopter pour prévenir les douleurs au travail (ou télé travail).

Règle N°1 : Bien choisir son environnement de travail.

Première règle, choisir un environnement de travail adéquat !

Pour ce faire, on oublie le canapé et la table basse du salon et on privilégie la table haute de salle à manger ou de bureau ainsi qu’un tabouret ou une chaise de bureau. Un espace calme et de préférence sans passage.

Le but étant évidemment de garder le dos droit le plus longtemps et le plus confortablement possible.

chiropracteur laval 53
Chiropracteur laval 53

Dans le cas du tabouret, le dos est forcé de se tenir droit et donc c’est une excellente alternative pour muscler son dos et prévenir les douleurs !
A contrario, avec la chaise classique, on a la possibilité de s’avachir ce qui peut être une mauvaise solution de facilité à partir d’un certain temps de travail (sauf dans le cas d’une chaise de bureau ergonomique qui possède des renforts au niveau lombaire et de la nuque).

Astuces : Si vous n’êtes pas capables de rester longtemps assis avec le dos droit, pour commencer forcez vous à chaque fois que vous réalisez que votre dos n’est pas droit à tenir 1 minute le dos bien droit puis recommencez à chaque fois que vous y pensez.

Dans le cadre de la voiture où vous n’avez pas beaucoup le choix, n’hésitez pas à mettre un petit coussin dans le bas du dos pour soutenir la lordose lombaire.

Règle N°2 : Les trois angles droits pour une posture de travail au top !

La deuxième règle est géométrique, la règle des trois angles droits !

Afin de respecter une posture irréprochable en position assise, il est indispensable d’avoir cette règle en tête.

Premièrement, avant de commencer, veuillez régler votre hauteur de chaise afin que les pieds touchent le sol. Vous voilà bien ancré, maintenant les genoux peuvent former notre premier angle droit.

Deuxièmement, la règle la plus importante, votre dos doit former un angle à 90° avec votre bassin.

Enfin, les bras doivent être détendus et les coudes forment quant à eux un angle compris entre 90 et 120°. Pour ceci veuillez à avoir un clavier à portée de main ni trop loin ni trop près. La hauteur de votre bureau peut être également être ajustée si nécessaire.

Astuces : Si la position dos droit est trop difficile à maintenir, utilisez un tabouret (ajustable en hauteur de préférence) sur lequel vous n’aurez pas d’autres choix que de vous tenir droit ! Si vous en avez la possibilité, alterner la position assise et debout est excellent grâce à un bureau spécifique.

Le plus efficace, si vous souhaitez travailler votre proprioception et protégez activement votre dos en restant assis… optez pour le siège ergonomique Active Base, une vraie arme anti maux de dos !

Règle N°3 : On prend soin de ses cervicales comme les chiropracteurs !

La règle numéro trois est simple, respectez vos cervicales !

D’un point de vue de chiropracteur pour prévenir les douleurs, Un poste de travail adapté doit vous permettre de garder une tête en position neutre, muscles relâchés, sans avoir à forcer sur la tête ou les yeux. Ce faisant, La tête ne doit donc pas avoir à tourner ni fléchir sans arrêt. La tête ne doit pas maintenir une position fléchie vers l’avant ou encore moins étendue vers l’arrière.

Dans un environnement, où il y a plusieurs écrans à regarder, c’est le bassin qui doit pivoter sur l’assise (l’assise doit donc le permettre !) et non la tête qui doit effectuer les allers retours.

Enfin, Si vous devez avoir des documents écrits ou illustrations à coté ou devant l’écran; N’hésitez pas à installer un chevalet pour poser les documents à la verticale afin de limiter la flexion cervicale.

Règle N°4 : Les réflexes indispensables à avoir pour limiter les douleurs.

Maintenant que vous connaissez les éléments et les postures qui vous feront du bien, il vous faut prendre de bonnes habitudes !

Premièrement, l’eau, je ne le répète jamais assez, hydratez vous ! L’eau étant l’élément essentielle composant notre corps, il est indispensable de s’hydrater pour garder des muscles et des articulations plus souples.

L’eau, source de vie.

Deuxièmement, faites des pauses ! Il est indispensable de prendre minimum 10mn toutes les deux heures pour s’aérer, se changer les idées, se reposer, si possible marcher un peu ou bien faites quelques mouvements d’épaules, étirez vous le dos, les cervicales. Non seulement, vous allez faire souffler votre corps mais en plus vous gagnerez en efficacité.

Enfin, marchez ! Après l’eau et les pauses, la marche ! En effet, avoir une station assise à longueur de journée n’est clairement pas dans notre nature. La marche quant à elle fait partie intégrante de nos capacité physiques. C’est grâce à la marche que notre corps peut fonctionner en partie, nous sommes faits pour bouger et marcher !

Il est temps de se mettre en mouvement !

Astuce : Pour ne pas mettre de stress supplémentaires sur les épaules, optez pour le sac à dos bien ajusté plutôt que la sacoche ou le sac à main porté sur une seule épaule.

Règle N°5 : Bougez pour ne plus souffrir !

Comme je viens de le mentionner dans le chapitre précédent, il est primordial de bouger pour maintenir un corps en pleine santé.

Je conseille de prévoir 10 à 15 minutes par jour pour effectuer des exercices de renforcement musculaire. Ceux-ci peuvent être inclus dans une routine matinale avec des assouplissements et de la méditation par exemple.

Voici un exemple d’exercices que vous pouvez mettre en place à la maison seul ou en famille :

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Vous pouvez rajouter à cela ce que vous souhaitez : des squats, de la corde à sauter, des pompes…

Le sport qui vous fait du bien est celui que vous aimez ! J’ai tendance à penser que le sport qui vous fera du bien est celui qui vous procure du plaisir ! Il n’est par exemple pas nécessaire de se forcer à pratiquer la course à pied alors que vous adorez danser.

Le principal est d’activer son corps avec de l’exercice physique au minimum (du minimum) 30mn par jour.

Si vous souhaitez vous lancer dans la course à pied, je vous conseille de lire mes conseils sur le sujet.

Astuce : Au quotidien, pensez à aller au travail à vélo, vous pourrez faire partie du cercle sympathique des vélotaffeurs. Vous aurez ainsi votre dose journalière d’activité physique nécessaire !

Conclusion

Les gestes à adopter pour préserver son dos en travaillant ne sont pas si compliqués, encore faut-il se donner les moyens de transformer un peu son environnement de travail. La récompense à la clé, c’est une diminution des douleurs, une amélioration du confort au travail et moins de visites chez son chiropracteur.

Ajoutez à cela, des habitudes de vie saines et vous aurez tout pour faire de votre vie de travail un moment plus agréable.

Pour toutes douleurs de dos inhabituelles ou persistantes, n’hésitez pas à contacter votre chiropracteur afin de programmer un consultation et découvrir les bienfaits de la chiropratique.

Alexandre Chassagne, Chiropracteur à Laval en Mayenne (RDV à domicile ou en cabinet).

Les conseils de votre chiropracteur pour une rentrée en bonne santé !

Cette semaine est spéciale puisque c’est la rentrée des classes pour vos bambins, votre chiropracteur se soucie des maux de dos de vos enfants dans cet article ! 📚
Vous êtes vous déjà demandés si son cartable était adapté ?
Vous voulez faire au mieux pour que votre enfant ne souffre pas ? 🌈
J’ai étudié la question et je vais vous donner mon point de vue en tant que chiropracteur.

Tout d’abord quelques chiffres : le cartable est porté en moyenne 350 heures par an et 70% des adolescents se plaignent de maux de dos.

C’est pourquoi, en tant que chiropracteur, il apparaît important de vous conseiller au mieux pour prévenir les douleurs vertébrales.

Conseil n°1 : La taille du sac doit être adaptée.

Il apparaît évident qu’il faut adapter la taille du sac à dos en fonction de la taille de votre enfant ni trop gros ni trop petit donc. Le fond du sac doit se trouver au niveau des lombaires et le haut du sac sous les épaules. La largeur du sac ne doit pas être supérieur à celle du dos de votre enfant. Il est important de faire tester le sac à son enfant avant de l’acheter et lui demander son ressenti.

Conseil n° 2 : Privilégier un bon matériel pour la rentrée scolaire.

Il faut privilégier l’achat d’un sac avec bretelles rembourrées, fond de sac et parties dorsales rembourrées, les lanières doivent être ajustables et de bonne qualité, les matières doivent être résistantes et légères. 🛒

Conseil n°3 : Le chargement du sac.

Il est important de ne pas dépasser 10% du poids de l’enfant en charge maximale. Il faut privilégier le bon sens minimiser la charge sur le dos de votre enfant.

Conseil n°4 : Bien gérer son sac.

Avant la rentrée scolaire, Il faut enseigner a l’enfant à bien garder les deux bretelles sur les épaules, lui montrer comment ajuster les lanières et surtout à bien ramasser ses affaires dans le sac (en pliant les genoux au maximum et en évitant les torsions de la colonne vertébrale).

Les mouvements pour protéger le dos de votre enfant sont très bien décrits ici.

Conseil n°5 : Une bonne hygiène de vie.

Pour prévenir les douleurs, l’activité physique est importante tout comme le sommeil minimum 8h par nuit à horaires réguliers. Aussi, je recommande une bonne hydratation au cours de la journée (2l d’eau par jour pour l’ado).🕺

Il est également conseillé de prendre un petit déjeuner équilibré riche en fruits frais et secs, faibles en produits industriels souvent trop riches en sucres.
Exemple d’un petit déjeuner copieux et équilibré : Une banane écrasée, des noix et noisettes, des flocons d’avoine et des copeaux de chocolat dans un yaourt au soja (nature ou aromatisée à la vanille).

Limiter les écrans en dehors de l’école en remplaçant par des activités ludiques à faire en famille. Exemple: le vélo, la marche à pied et/ou le geocaching.

Et bien sûr faites des contrôles annuels chez votre chiropracteur avant ou après la rentrée scolaire ! : )

https://www.chiropracteur-laval53.fr/pourquoi-consulter-un-chiropracteur/

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Témoignages de patients.

Avis chiropratique : Zoom sur la Névralgie Pudendale.

Parfois rencontrée en consultation chiropratique, peut être n’avez vous jamais entendu parler d’elle? La névralgie pudendale est pourtant responsable de nombreuses souffrances auprès des femmes notamment.
Egalement connue sous le nom de « syndrome du canal d’Alcock ».La névralgie pudendale correspond à une douleur neuropathique aigüe ou chronique du nerf honteux ou pudendale.

Définition et anatomo-pathologie de la névralgie pudendale

La névralgie pudendale correspond donc à une souffrance du nerf du même nom. Se localisant dans le périnée, se dernier se forme auprès des racines nerveuses S2-S3-S4 en avant du sacrum pour passer entre l’épine ischiatique et l’ischion avec en avant le ligament sacro épineux puis en arrière le ligament sacro tubéreux puis dans le canal d’alcock formé par le muscle obturateur interne.

Le nerf est dit « honteux » du fait de sa localisation peu enviable. Il finit sa course pour innerver les parties génitales, le périnée et la région anale. C’est un nerf dit sensitif qui permet donc la bonne conduction des sensations (toucher, chaleur, douleur) dans ces régions.

sources Chu Nantes

Présentation clinique de la névralgie pudendale

Avant toute chose, il est important de consulter son médecin traitant pour toute douleur inexpliquée. Les diagnostics d’urgences (tumorales, inflammatoires, vasculaires, infectieux) doivent être exclues avant de s’orienter vers un diagnostic de type mécanique.

Le diagnostic est rarement évoqué et souvent méconnu. Le retard diagnostic peut donc être long et l’inconfort prolongée peut entraîner une gêne profonde à tendance dépressive.

Lors d’une névralgie pudendale d’origine mécanique, la gêne est surtout ressentie en positon assise et la douleur ne réveille pas la nuit.

Les douleurs neuropathologiques liées à la compression du nerf pudendal sont souvent caractérisées à type de brûlures intenses au niveau du vagin pour les femmes et de la verge pour les hommes. Elles peuvent également se présenter au niveau de l’anus et se région comme une lourdeur, un inconfort ou un engourdissement surtout à la position assise.
La gêne peut entraîner des troubles urinaires (pollakiurie), des troubles rectaux (troubles de la sensations et douleurs après la selle) ou de troubles sexuels (douleurs après ou lors des rapports)

La cause des douleurs est difficilement mise en évidence mais on peut retrouver par exemple :
l’accouchement
l’utilisation intensive de vélo ou d’équitation
les cicatrices post chirurgicales
une chute violente sur le bassin.

Le Traitement Chiropratique de la névralgie pudendale

Le traitement doit se faire en interdisciplinarité, conjointement avec le médecin, et le kinésithérapeute après avoir écarté tous risques d’un diagnostic d’origine non musculo squelettique.

Lorsque l’origine musculo squelettique est démontré, le traitement chiropratique consiste à libérer les tensions s’exerçant sur le sacrum et le bassin. Le chiropracteur travaille à l’aide d’ajustements chiropratiques sur ces articulations. Puis il effectue un travail tissus mous sur les ligaments sacro tubéreux et sacro épineux ainsi que sur l’obturateur interne pour aider à la décompression du nerf pudendale.
Le traitement se fera toujours par voie externe.

Les soins chiropratiques de votre chiropracteur consiste également à relâcher les tensions sur la colonne vertébrale. Notamment les lombaires pour permettre un bon fonctionnement du périnée, puis un bilan des hanches et des membres inférieurs.

Le bilan chiropratique peut s’accompagner d’exercices à faire à la maison. Afin de renforcer le périnée ou bien étirer le bassin dans le sens de la rétroversion ainsi que les muscles avoisinants (Grand Fessier, Piriforme).

Le traitement peut demander de 3 à 10 séances sur plusieurs mois. Plus ou moins selon les cas et leurs gravités pour avoir des résultats concluants et durables.

Conclusion sur cette pathologie

La névalgie pudendale étant une pathologie méconnue et souvent peu diagnostiquée, il me semblait important de faire part de cette article.

Pour toute suspicion de cette pathologie; n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre chiropracteur (qui est thérapeute de première intention).

Alexandre Chassagne, chiropracteur à Laval (53) en Mayenne.

Le sommeil vu par un chiropracteur

Le sommeil possède un rôle clé dans le fonctionnement de notre organisme !
En effet, tout comme la chiropratique, une bonne hygiène de sommeil permettra un meilleur fonctionnement de l’organisme tant sur le plan neurologique qu’au niveau musculo-squelettique (musculaire et articulaire).
Il faut comprendre que nous passons plus d’un tiers de notre vie à dormir d’où l’importance d’avoir une hygiène du sommeil irréprochable !
Ainsi, nous allons voir pourquoi et comment peut-on améliorer la qualité de votre sommeil grâce aux conseils de votre chiropracteur.

La position de sommeil !

Pour ceux qui ont déjà consulté un chiropracteur, vous devriez avoir déjà entendu ce discours sur la meilleure position de sommeil à adopter. Mais refaisons un point ensemble, globalement, il existe 3 positions de sommeil les plus généralement adoptées : Sur le ventre, le dos ou le coté.

En tant que chiropracteur, notre intérêt dans l’hygiène de sommeil est de conserver un bon fonctionnement de la colonne vertébrale. Le bon alignement de la colonne vertébrale est donc un critère de choix dans la position de sommeil.

Voici une illustration des différentes positions et leurs contraintes :

La position sur le ventre est à proscrire tandis que les positions sur le dos et sur le coté sont à préférer. Dormir sur le côté gauche semble être une très bonne solution à adopter (sur le coté gauche pour laisser l’estomac reposer contre la literie).

Cependant même si notre position de sommeil est bonne il faut veiller à garder un bon alignement de la colonne cervicale grâce à un oreiller adapté et c’est ce que nous allons désormais voir.

Un bon sommeil c’est se choisir un bon oreiller !

Comme vu précédemment, l’alignement de la colonne vertébrale est une donnée importante dans le sommeil en tant que chiropracteur. C’est pourquoi le choix d’un oreiller adapté à votre morphologie aura un impact crucial dans votre qualité de sommeil.

Dans ce cas, il n’existe pas d’oreiller miracle, il suffit de tester plusieurs oreillers et trouver celui qui vous convient le mieux. Selon votre morphologie chaque oreiller aura un impact différent mais en respectant l’idée de conservation de l’alignement vertébrale, vous garantirez une bonne hygiène de sommeil.

Choisir son oreiller en position de sommeil coté source
Choix de l’oreiller en fonction de la position de sommeil (sur le dos ou coté). source

En suivant ce principe vous devriez trouver l’oreiller idéal. Dans un premier temps, Je vous conseille d’essayer un oreiller ergonomique à mémoire de forme vendu la plupart du temps en pharmacie.

Mais si comme certaines personnes vous ne les supportez pas (comme moi par exemple !) il existe une solution à mi chemin entre l’oreiller classique et l’oreiller ergonomique.
Ce sont par exemple, les oreillers Wopilo que je recommande désormais si vous ne supportez pas les oreillers ergonomiques ! La possibilité de s’adapter à différents type de morphologie en fait un oreiller très polyvalent et agréable.

Contactez moi avant d’acheter un Wopilo pour bénéficier de 10% de réduction !

Après l’oreiller… la literie bien sur !

Après avoir bien pris soins de nos cervicales avec un oreiller adapté à notre morphologie. Il faut maintenant passer en revue la qualité de la literie… C’est encore une fois un facteur très important !

Encore une fois, il n’existe pas de réponse universelle, mais je m’accorde pour dire de choisir un matelas semi-ferme.

Si vous avez une morphologie corpulente, privilégiez un matelas plus ferme et dans le cas inverse si vous avez une morphologie plus légère, privilégiez un matelas plus mou.

La Chiropraxie et le sommeil.

Après avoir vérifié et ajusté tous ces paramètres, n’hésitez pas à réaliser un bilan chiropratique avec votre chiropracteur préféré pour évaluer la santé de votre colonne vertébrale et permettre un fonctionnement optimal de l’organisme.

En permettant une bonne fonction vertébrale, le système nerveux ainsi relâché vous permettra de ressentir un bien être général et de permettre une meilleure qualité de sommeil.

https://www.chiropracteur-laval53.fr/pourquoi-consulter-un-chiropracteur/

Ainsi, de nombreux patients témoignent d’une amélioration de la qualité de sommeil suite à un traitement chiropratique.

Pour Prendre RDV en ligne dès aujourd’hui Cliquez ici.

Quelques conseils supplémentaires.

Maintenant que de bonnes bases sont posées, il existe encore une multitude de choses qui vont contribuer à améliorer votre hygiène de vie et avoir une bonne influence sur votre sommeil.

Par exemple, le matin pour vous relever du lit, il vaut mieux se relever du lit en passant sur le côté puis en basculant les jambes hors du lit et enfin se relever avec les bras.
Ce faisant, votre dos n’en sera que plus heureux !

Le soir avant de vous coucher, privilégiez un bon bouquin plutôt que la tablette ou le téléphone portable qui vous assommera de rayons lumineux indiquant à votre organisme de rester en éveil.

Éventuellement, prenez le temps un petit peu avant de vous coucher afin de retracer votre journée, faites le point sur vos actions, remerciez pour les bonnes choses puis exercez vous à la méditation guidée pour calmer les tensions qui ont pu avoir lieu, le jour durant.

Aussi, privilégiez une température basse (>20°) de la chambre et mettre une bonne couette s’il fait froid plutôt que de laisser le chauffage toute la nuit contribue également à une meilleure qualité de sommeil !

Enfin, le matin réveillez vous doucement avec quelques étirements de votre choix ou bien ceux que votre chiropracteur vous aura préalablement conseillé afin de préparer le corps à la journée qui vient.

Finalement, le sommeil pas si inutile !

Comme vu précédemment, le sommeil fait partie des piliers fondamentaux lorsqu’on parle de bien être physique et psychique.

Ainsi j’espère que ces conseils chiropratiques, vous permettront de trouver un repos efficace et durable. N’hésitez pas à consulter votre chiropracteur pour faire un bilan vertébral afin de libérer les tensions qui s’exercent sur votre système nerveux.
Cela permettra probablement d’améliorer la qualité de votre sommeil.

Chiropratiquement,
Alexandre Chassagne, chiropracteur à Laval (53).

Sources :

https://chirograndchemin.com/

https://monchiro.ca/saines-habitudes/

Association Française de Chiropraxie.
Association Canadienne des chiropracteurs

Les 8 conseils du chiropracteur pour pratiquer la course à pied !

Bon nombre d’entre vous pratique de manière régulière la course à pied. Cette dernière n’est pas à sous-estimer. Les contraintes sur les articulations et les muscles peuvent être importantes et ce d’autant plus lorsque le coureur est inexpérimenté.
En tant que chiropracteur, je m’intéresse beaucoup à la biomécanique du sportif c’est pourquoi je me suis formé à l’optimisation de ses performances.

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir mes 8 conseils pour le coureur régulier amateur.

Conseil N° 1 : Il faut bien s’échauffer !

La plupart des coureurs amateurs partent sans prendre la peine d’échauffer les articulations ou les muscles. Il me semble primordial de bien préparer son corps à l’activité physique dans le cadre de la prévention des pathologies musculo-squelettiques.

Un bon échauffement comprend une préparation articulaire active, c’est-à-dire que l’on va faire bouger ses chevilles, genoux, hanches, bassin et dos pour préparer le corps aux mouvements. Au niveau biologique cela va favoriser la production de synovie dans les articulations qui va jouer le rôle de lubrifiant et de protecteur articulaire.

La préparation musculaire active est aussi importante. Avant votre jogging, prenez 5 minutes pour faire quelques gammes sur courte distance : Talons au fesses, Montées de genoux, Pas chassés, Pas croisés, Flexions, Extensions.

Conseil N°2 : Pensez à bien vous hydrater !

Il en est quasiment tout le temps question avec mes patients, mais on ne le dit jamais assez, l’hydratation est primordiale surtout dans le cadre d’une activité physique d’endurance qui va engendrer une transpiration importante.
A noter que plus il fait chaud, plus l’hydratation doit être importante.

Alors pensez au CamelBak lors de vos longues sorties d’été, ou bien prévoyez sur votre trajet un ou deux points de ravitaillement (fontaine publique, WC public…) pour boire.

Conseil N°3 : Achetez des chaussures adaptées !

Des paires de chaussures de course il en existent une multitude dans tous les rayons sportifs. L’erreur à ne pas faire, est de croire que plus la semelle est épaisse, plus les articulations sont préservées. Ce postulat est, selon moi, faux. Le facteur principal qui va impacter sur vos articulations est votre foulée.
Des chaussures qui maintiennent bien le pied et qui ont une semelle souple mais pas forcément très épaisse, sont selon moi idéales et jackpot ce sont souvent les moins chères !

Si vous courez en ville privilégiez une semelle non crantée, tandis que si vous avez tendance à faire du tout terrain, privilégiez des semelles qui accrochent un peu plus.

Pour ce qui est du cas des chaussures minimalistes, je ne suis, personnellement, pas convaincu de leur nécessité dans la course minimaliste. Seulement, si le pratiquant préfère leur usage pour s’adapter plus radicalement au changement de foulée, cela peut être efficace.

Conseil N°4 : Adoptez une foulée plus naturelle ! (Course minimaliste ou « bare foot running »)

Marre des douleurs de genoux, dos ou des hanches après l’entraînement ?

Ayez une foulée plus naturelle, c’est à dire sur l’avant du pied, ou bien plutôt sur le milieu avant pied. Une foulée avec impact sur le talon, est plus contraignante en termes d’onde de choc produite dans le corps tandis qu’avec une foulée sur l’avant, l’onde de choc est transmise et absorbée par votre triceps sural (mollet).

Attention si vous souhaitez effectuer ce changement de foulée, je vous conseille de le faire progressivement sans forcer. Le mollet n’est pas habitué à cet exercice, et il va lui falloir beaucoup d’entrainement pour s’adapter. Prenez donc votre temps !

Commencez par effectuer ce changement pendant 10 à 15 mn la première semaine puis augmentez progressivement de 5 mn par semaine. Lorsque vous sentez une tension dans le mollet, cela veut dire que le triceps atteint son seuil de fatigue, il ne faut généralement pas forcer au delà.

Il n’est pas obligatoire de courir avec des chaussures minimalistes pour changer de foulée. Pour ma part, je n’en ai jamais achetées et cela me convient très bien.

Avant de commencer la course minimaliste, habituez-vous à marcher pieds nus.

Différence entre les deux types de foulées (Avant pied et talon)

Pour toutes questions ou pour un accompagnement spécifique lors de la course à pied, veuillez consulter votre chiropracteur.

Conseil N°5 : Ecoutez votre corps !

Comme dans toute activité sportive, il faut réussir à s’écouter et surtout savoir s’arrêter au bon moment au risque de voir apparaître des blessures.

Votre corps est votre premier allié alors prenez en soins, ne cherchez pas à aller trop vite en suivant un groupe plus expérimenté par exemple.
Veillez également à respecter des temps d’arrêt entre deux entraînements d’au minimum 24 heures.

De même lorsque vous souffrez d’une blessure, prenez le temps de repos suffisant pour que votre corps se soigne bien puis reprenez progressivement l’effort physique.

Conseil N°6 : Les étirements !

Ils existent également différents avis concernant les étirements après la course à pied, je vous propose ma version des faits, au regard de mon ressenti personnel et des études scientifiques lues.

Les étirements musculaires passifs ne doivent pas être réalisés à froid ou bien à chaud juste après l’entraînement. Selon certaines études, le mieux est d’attendre entre 4 à 6 heures, le temps que les fibres musculaires se soient bien reposées.

De ce fait, vous ne risquez pas de casser les fibres musculaires que vous venez juste de travailler et donc vous optimisez votre récupération.

Les étirements conseillés en vidéos derrière ce lien !

Conseil N°7 : En cas de blessure !

En cas de blessure lors de la course à pied, avant de consulter son chiropracteur, il y a quelques bons gestes à adopter.

Sur une blessure traumatique, la plupart du temps, le protocole PRICE est à préconiser : Protection de la zone blessée, Repos, Glace, Compression et élévation du membre.
Toujours bien s’hydrater et tenir un repos jusqu’à disparition des douleurs.

La reprise doit se faire progressivement et parfois en commençant par un autre sport que celui à l’origine du traumatisme. Par exemple, la natation est un bon sport de transition dans le cadre de la reprise après une blessure du membre inférieur.

La reprise doit s’effectuer sans douleur !

Lors de cette dernière, pensez à combiner la phase de course à pied avec de la marche simple. Par exemple : 2 min de course pour 1 minutes de marche puis augmentez progressivement au fil des jours.

Conseil N° 8 : Marchez pieds nus aussi souvent que possible !

Tout est dans le titre. Nous ne sommes pas nés avec des chaussures aux pieds, les pieds sont donc faits pour être à l’air libre et pour palier aux contraintes mécaniques de la marche ou de la course. Seulement, nous nous sommes habitués à porter nos souliers préférés par confort mais surtout par sécurité.

Je recommande aussi souvent que possible de marcher pieds nus dans des lieux sains : chez soi, dans l’herbe ou à la plage…
C’est un formidable exercice qui vous fera le plus grand bien !
N’hésitez surtout pas à en faire bénéficier vos bambins qui apprécieront. Cela aura également pour effet de favoriser leur développement neuro-sensoriel.

Cet exercice va premièrement permettre à votre système nerveux de capter de nouvelles informations proprioceptives donc de réguler vos chaînes musculaires et par conséquent votre posture.

En plus de cela, cet exercice aura un puissant effet anti-stress et anti-inflammatoire naturel par l’effet du champ magnétique terrestre. C’est ce qu’on appelle le « Grounding » ou « earthing ».

Il suffit de tester pour l’approuver.

Conclusion

J’espère que ces conseils vous ont plu et qu’ils vous permettront d’aborder la course avec un oeil neuf et avisé.
Pour toutes questions ou toutes douleurs survenues lors de la course à pied n’hésitez pas à consulter votre chiropracteur.

Mail : lechiroquiroule@gmail.com ou téléphone 07.68.48.10.02

Sources

https://monchiro.ca/blogue/retour-a-la-course-les-8-erreurs-a-eviter/

https://kinedoc.org/work/kinedoc/39fef929-8420-4d27-ac7b-26f92917dc4f.pdf

https://www.centrechirolaprairie.com/article-disp.asp?i=15

Arthrose, Arthrite, Polyarthrite, Spondylarthrite, Quézako ?

J’entends souvent mes patients parler d’arthrose, arthrite, de polyarthrite rhumatoïde, ou spondylarthrite ankylosante. Souvent issus d’un diagnostic médical mais parfois auto diagnostiqués et utilisés à tort, ces termes ont des définitions bien spécifiques qui correspondent à des pathologies articulaires distinctes.

Leur bon diagnostic est essentiel afin d’orienter le patient vers une prise en charge adaptée. La prise en charge doit souvent être pluri disciplinaire, nous verrons ce que le chiropracteur peut faire pour ces affections. Sans rentrer dans les détails, c’est ce que nous allons essayer d’éclaircir dans ce nouvel article.

Cet article n’est pas exhaustif, il existe un tas d’affections articulaires, celles présentées sont les plus répandues. Cet article a pour vocation de vous faire comprendre les différences physiologiques entre ces pathologies.

L’Arthrose

L’arthrose correspond à la plus fréquente des pathologies rhumatologiques. Il concerne plus de 10 millions de personnes en France et 1% des dépenses de santé. Elle est donc considérée comme un problème majeur de santé publique.

L’arthrose correspond à une destruction progressive du cartilage d’une articulation donnée. Le cartilage correspond à une couche recouvrant les os au sein d’une articulation. L’articulation est comprise dans une capsule articulaire, dans laquelle se trouve du liquide synovial. Sa localisation est très variable mais les membres inférieurs sont les plus fréquemment touchés (excepté la cheville).

Au niveau radiologique, on peut, entre autres, observer une diminution de l’espace articulaire. Attention, fait important, l’atteinte radiologique n’est pas corrélée avec le retentissement fonctionnel. Certaines personnes peuvent montrer des radiographies à première vue mauvaises mais sans forcément ressentir de symptômes.

On ne peut pas encore expliquer concrètement pourquoi certaines personnes ressentent des symptômes et d’autres non mais certains facteurs favorisant l’arthrose ont été dénombrés.

Tout d’abord :
– Le vieillissement.
– L’hérédité (surtout pour les doigts).
– L’obésité.
– Les traumatismes (et micro traumatismes).
– Les anomalies congénitales ou acquises.

Mon conseil : Afin de prévenir les douleurs articulaires dûes à une faiblesse du cartilage, il est important de privilégier un bon rapport Oméga 3 / Oméga 6. Pour ce faire, une consommation régulière d’oléagineux (noix, amandes, cajou sans sels ajoutés) et de bonnes huiles (colza, olive, lin) permet de rétablir cet équilibre.

L’arthrose et la chiropraxie

Le rôle du chiropracteur dans l’arthrose est préventif tout d’abord, puisqu’en vous permettant une bonne mobilité articulaire, le corps subit moins de stress et vieillit donc mieux.

Lorsque l’arthrose est diagnostiquée, à un stade non avancé, le chiropracteur permet au patient de réduire en fréquence et en intensité les crises de douleurs. On ne guérit pas de l’arthrose mais le chiropracteur permet de redonner sa fonction à l’articulation dans la mesure du possible.

Enfin, l’enjeu principal est de retarder au maximum la pose de prothèses. Ces dernières pouvant être très efficaces, il n’en demeure pas moins qu’une intervention chirurgicale est un moyen invasif et non conservateur qui ne doit être envisagé que dans les cas les plus graves.

L’arthrite sceptique

Au sens littéral, l’arthrite correspond à une inflammation de l’articulation.
L’arthrite est dite sceptique lorsque l’inflammation est due à une infection bactérienne
, par contamination directe (plaie ou geste chirurgical) ou bien par dissémination hématogène (germe qui a circulé dans le sang jusqu’à l’articulation).

L’arthrite sceptique est une urgence thérapeutique et ne doit donc pas être prise à la légère. En effet, le retard diagnostic et donc thérapeutique peut engendrer une impotence fonctionnelle. Sans traitement adéquat, L’articulation se fait peu à peu détruire par le germe en question (le plus souvent staphylocoque doré ou streptocoque).

Les symptômes qui peuvent vous alerter : Gonflement, rougeur, douleurs aux mouvements et fièvre associée. Dans les antécédents on peut noter une plaie adjacente ou une infection bactérienne récente.

Les facteurs favorisants sont : le diabète, l’alcoolisme, la prise de corticoïdes, les maladies immunosuppressives (type VIH) ou encore la toxicomanie.

Le rôle du chiropracteur ici va être principalement le diagnostic, en effet, il est du devoir du chiropracteur de reconnaître l’arthrite sceptique afin de vous rediriger vers votre médecin traitant au plus vite pour mettre en place un traitement adapté (à base d’antibiothérapie).

Comment préparer son corps aux effets d’une antibiothérapie sur l’organisme dans mon article sur l’intestin.

La polyarthrite rhumatoïde et les autres affections immuno rhumatologiques.

Les affections immuno rhumatologiques font partie d’un autre type de pathologie articulaire.

En effet, certaines pathologies sont la conséquence d’une réaction du corps au corps. Le corps ne reconnaît plus ses propres articulations et le système immunitaire se met en quête de détruire les articulations.
Étonnant direz-vous mais d’un point de vue un peu plus personnel et d’après mes lectures; Certaines de ces pathologies chroniques peuvent être la résultante de longue frustration ou de pensées néfastes, à la longue le corps transpire ce que nous pensons.

Il existe tout de même quelques origines :
– Génétiques
– Facteurs environnementaux (Tabac, infections, nutrition, pollution alimentaire, pollution de l’air, stress…)
– Neuro endocriniens

Mon conseil : Privilégiez un environnement sain, diminuer les sources de stress extérieur en vous évadant aussi souvent que possible en pleine nature. Et diminuez le stress intérieur en pratiquant des exercices de développement personnel et des méditations. Enfin privilégiez une alimentation saine, de préférence issu de l’agriculture biologique.

Quelques exemples

La polyarthrite rhumatoïde

Parlons maintenant de la fameuse polyarthrite rhumatoïde (PR), faisant partie des affections immuno rhumatologiques les plus fréquentes et des plus sévères. La PR est un phénomène inflammatoire évolutif à tendance destructeur.

La PR s’attaque principalement aux parties distales des membres, les poignets, et les mains, de manière bilatérale et symétrique. Elle provoque un gonflement progressif des articulations bilatéralement et une raideur matinale.

Articulation normale et Polyarthrite rhumatoïde source

Son diagnostic est important pour adapter un traitement médicamenteux et chiropratique.
Le traitement chiropratique permettra entre autres de diminuer l’impotence fonctionnelle latente et de réduire les douleurs articulaires au niveau des membres.

La Spondylarthrite ankylosante

La Spondylarthrite ankylosante (ou Spa) fait partie des rhumatismes inflammatoires chroniques appartenant au groupe des spondylarthropathies (cela inclut d’autres pathologies localisées au niveau de la colonne vertébrale et ou des sacro iliaques).

La Spa est une affection immuno rhumatologique ciblant en particulier la colonne vertébrale et les enthèses (zone d’ancrage des tendons et tissus articulaires dans l’os). Elle se manifeste par des douleurs inflammatoires au niveau des articulations sacro iliaques, du rachis lombaire et ou dorsal.
Certaines articulations périphériques peuvent être également touchées, plutôt au niveau du membre inférieur. A terme, une raideur de la colonne vertébrale peut s’installer.

On observe un terrain génétique pré disposant à la Spa, le gène HLA B27, mais attention un porteur du gène peut être sain.

Le Chiropracteur peut apporter un soulagement entre les crises inflammatoires et un ralentissement de l’évolution vers l’impotence fonctionnelle en raideur au niveau du rachis et des articulations périphériques. Le traitement médical est médicamenteux et permet une diminution des poussées inflammatoires.

Pour en savoir plus sur la lombalgie mécanique et la sciatique, voir l’article sur le sujet.

Conclusion

En conclusion, ces pathologies font partie des nombreuses raisons de consultation de chiropracteur. Mais il est nécessaire de comprendre l’intérêt d’un travail pluridisciplinaire, en particulier dans les affections immuno-rhumatologiques.

Enfin, une approche conservatrice doit être toujours envisagé en priorité compte tenu de son fort taux de bénéfices contre les risques et rares complications envisageables.

A noter que cet article à pour but de démocratiser certains termes. Il ne se substitue en aucun cas à un diagnostic médical, pour toutes douleurs inquiétantes, consultez votre médecin traitant.

Cet article vous est proposé par Alexandre Chassagne, chiropracteur à domicile sur Laval (Mayenne 53000).

Source

Karen DAWIDOWICZ ; Michaël SOUSSAN. Inter memo : Rhumatologie. VG éditions, Juillet 2011. 182p. Inter memo, fiches de synthèse illustrées pour l’ECN. ISBN : 978-2-8183-0340-5.

Ce qu’il faut savoir sur la lombalgie et la sciatique !

Introduction

Symptômes qui poussent nombre de patients à venir consulter son chiropracteur. Nous allons voir dans cet article, d’où peut provenir la lombalgie commune et quelles sont ses conséquences sur l’organisme. Puis nous verrons comment prévenir ce type de douleur grâce à des postures adaptées et des exercices de renforcement.
Le rôle du chiropracteur dans ces pathologies est aussi discuté. Car au cours de ses 6 années d’études, Le Chiropracteur se forme au diagnostic, à la prévention et à la prise en charge des douleurs vertébrales (entre autres).

Au cours d’une vie, 80% de la population souffre au moins une fois du mal de dos. La lombalgie commune en est souvent responsable mais reste méconnue. Elle est parfois confondue avec d’autres pathologies plus ou moins graves.
Au sens propre, le mot « lombalgie » signifie, douleur lombaire. Les lombaires étant les 5 dernières vertèbres de la colonne situées entre les vertèbres dorsales et le sacrum.

Dans cet article nous traiterons uniquement de certaines lombalgies dites communes ! Mais les douleurs lombaires peuvent avoir beaucoup d’autres origines (Par exemple : Origine tumorale, rénale, infectieuse, traumatique, inflammatoire etc.).
Avant d’effectuer un auto diagnostic précoce, consultez votre chiropracteur ou votre médecin généraliste.

Comment expliquer la douleur lombaire ?

Plongeons-nous quelques minutes dans l’anatomie humaine. C’est le système nerveux qui véhicule la douleur. C’est lui qui relie les différentes parties du corps au cerveau et qui nous prévient si quelque chose ne fonctionne pas bien.

Au niveau du rachis, ces voies de la douleur proviennent, entre autres, du système articulaire.

Les articulations vertébrales constituent donc les origines majeures des lombalgies. Les joints articulaires des vertèbres peuvent se diviser en 2 groupes, les articulations postérieures (liées par quatre facettes articulaires) et les disques intervertébraux.

Articulations lombaires, vue latérale (source : ilocis.org)

Mais alors, comment différencier les lombalgies ?
Le rôle important de votre chiropracteur dans la prise en charge de la lombalgie est donc de trouver le bon diagnostic.
Certains indicateurs nous permettent de savoir si la lombalgie est, par exemple, plutôt facettaire (articulaire postérieur), discale (disque intervertébrale) ou d’une autre origine (Sacro iliaque, thoraco lombaire, Spondylolisthésis etc.).

Par souci de clarté, nous allons traiter dans cet article des lombalgies les plus fréquentes. La liste présentée est donc non exhaustive.

La lombalgie d’origine discale et la sciatique.

La lombalgie discogène concerne le disque intervertébral, ce coussinet situé entre chaque vertèbre. Il permet notamment les mouvements de la colonne vertébrale et lui donne sa souplesse mais c’est aussi le responsable de douleurs lombaires notamment chez le jeune adulte (entre 20 et 40 ans).

Elle survient généralement lors d’un effort important en flexion ou rotation du tronc ou après avoir tenu une posture inadaptée pendant un certain temps.

Les lésions du disque intervertébral peuvent se classer en 4 catégories :

– L’entorse discale : L’anneau fibreux constituant le disque intervertébral est lésé. Ses fibres sont déchirées partiellement sans atteinte du noyau pulpeux.
Le patient ressent une douleur en barre suite à un faux mouvement généralement empiré en flexion du tronc.

– Le Lumbago aigüe : Les fibres de l’anneau fibreux sont déchirées jusqu’au noyau pulpeux (grade 1 ou 2).
Le patient ressent alors une vive douleur dans le bas du dos, souvent plus importante. Elle est augmentée à la toux et les changements de position sont difficiles. A noter que l’évolution est souvent favorable en 15 jours.

– La hernie discale contenue : Les fibres de l’anneau fibreux sont totalement rompues et le noyau pulpeux s’est extrait de sa loge centrale (grade 3 ou 4).
A ce stade-là, en plus des douleurs importantes ressenties par le patient, des symptômes neurologiques (fourmillements, perte de force) peuvent survenir.

On parle de « sciatique », lorsque le noyau pulpeux entre en contact et exerce une pression sur les nerfs du plexus lombo sacré. Le diagnostic exact se doit de donner l’étage concerné et le nerf compressé. Par exemple : Lombalgie discogène L4-L5 avec conflit disco radiculaire L5.

– La hernie discale exclue : Même cas que précédent, sauf que le noyau pulpeux s’est détaché du corps de la vertèbre. Le reste du noyau est une entité résiduelle présent dans le canal rachidien (grade 5).

Dans la prise en charge de la lombalgie discogène, le chiropracteur peut permettre un soulagement dans les trois premiers stades lorsque l’implication neurologique n’est pas trop importante. Selon les cas, des examens complémentaires (Scanner ou IRM) peuvent être nécessaires. Les cas les plus graves nécessitent une prise en charge médicale (médicamenteuse ou chirurgicale) urgente.

Lorsque les symptômes sont trop importants, cela constitue une urgence thérapeutique. La présence d’un de ces symptômes doit vous alerter : Hyperalgie, perte de force musculaire importante, troubles sphinctériens, anesthésie en selle et parésie sous lésionnelle.

D’autres types de lombalgies.

– La lombalgie facettaire (ou syndrome des articulaires postérieures) :
Cette lombalgie est la résultante d’une souffrance des articulations vertébrales postérieures sans distinction particulière.
Ce type de lombalgie est plutôt retrouvé chez les personnes de plus de 50 ans, décrivant une douleur lombaire soulagé à la position couchée, augmenté en flexion / extension et rotation; Souvent amélioré à la marche et avec la présence d’une douleur para spinale.

– La lombalgie dégénérative :
Elle est souvent responsable de douleur chez la personne de plus de 50 ans, présentant un antécédent de lombalgie aigüe.
Dû à l’arthrose (processus dégénératif), Le disque intervertébral est moins performant. Il en résulte une réduction de mobilité avec douleurs. A terme, il peut se produire une réduction du diamètre du canal lombaire, avec possibles atteinte neurologique dans le cas du canal lombaire étroit.

– La lombalgie par spondylolisthésis (avec ou sans spondylolyse) :
Le spondylolisthésis est décrit comme un glissement antérieur d’une vertèbre lombaire par rapport à une autre sous jacente. Cela peut entraîner des douleurs et lors d’un stade avancé, une compression neurologique.

Le spondylolisthésis peut être dû à l’origine par une spondylolyse, une rupture de l’isthme vertébrale séparant la vertèbre en deux et facilitant le glissement. Une spondylolyse est parfois trouvée chez les jeunes ayant une activité sportive intense (gymnastique) ou à l’âge adulte après un choc compressif de la colonne (plongeon).

Spondylolisthésis de L5 avec spondylolyse (source)

Selon le stade, la chiropraxie peut permettre de soulager ces types de lombalgie.

Pour en savoir plus sur les lombalgies d’origine inflammatoire ou infectieuse, consultez l’article sur le sujet.

Prévention et prise en charge chiropratique de la lombalgie.

La prévention des lombalgies fait partie intégrante du rôle du chiropracteur.

En effectuant régulièrement (1 à 2 fois par an) des visites de contrôle, le chiropracteur détecte et soigne les éventuelles dysfonctions mécaniques vertébrales susceptibles d’entraîner une lombalgie aigüe par la suite.
Par ses ajustements, il permet un bon contrôle musculaire et une fonction articulaire optimale.

La prévention passe également par l’action !
En effet, il est largement recommandé d’exercer un minimum d’activité sportive afin d’assurer une bonne musculature para vertébrale.

Voici mes exercices pour prévenir les douleurs lombaires :
Le renforcement des muscles abdominaux est capital car ils jouent le rôle de véritable gardien des vertèbres lombaires. Il est donc important de garder une bonne musculature abdominale.

Pour ce faire, les exercices du Big 3 de Mcgill sont très efficaces :

Ajoutez à cela du gainage abdominal et vous voilà prêt à affronter les aléas du quotidien.

En complément, il est intéressant d’effectuer des assouplissements légers de la colonne vertébrale de ce type :

Étirement du dos, en allongeant les bras vers l’avant, position du sphinx ou de la prière mahométane.
Assouplissement du dos, alternance dos rond / dos creux à quatre pattes.

Ces exercices peuvent très bien s’intégrer dans une routine matinale.

D’un point de vue postural.

il est recommandé de se tenir droit surtout lors de la position assise.
Veillez également à vous redresser correctement avec les genoux fléchis lors du port de charges lourdes.

Bien soulever une charge (source : monchiro.ca)

En revanche, il est plutôt déconseillé de rester longtemps dans une position avachie, dans un canapé mou par exemple.  Ou encore de rester longtemps le dos fléchi vers l’avant (en travaillant sur une table basse par exemple).

Une bonne posture au travail (source : monchiro.ca)

Conclusion

La lombalgie est un vaste sujet sur lequel j’aurais pu m’étaler davantage.

Cependant, j’espère que ces informations vous auront permis de comprendre les enjeux biomécaniques des différentes dysfonctions rachidiennes et leurs conséquences sur l’organisme.

Enfin, dans le cas de lombalgies, le chiropracteur est apte à détecter la cause du problème et vous proposer la meilleure prise en charge possible.

Cet article vous est proposé par Alexandre Chassagne, Chiropracteur à Laval (53000 Mayenne).

Le charme discret de l’Intestin – Giulia Enders

Tout savoir sur un organe mal aimé.

Note de synthèse

Le Charme discret de l’intestin est l’œuvre de Giulia Enders, une étudiante, doctorante en Gastro entérologie, la science qui étudie notre tube digestif.

Cette lecture, m’a appris de nombreuses informations issues des récentes recherches scientifiques concernant le tube digestif. Giulia Enders, décrit l’intestin avec beaucoup de pédagogie et de sens.
Elle nous parle surtout de ce petit monde qui constitue notre intestin et dont les mystères sont encore nombreux, les fameuses bactéries gastro intestinales.

Je vais essayer de vous synthétiser ses découvertes surtout si vous n’avez pas la tête à lire 300 pages sur vos intestins. Mais pour les plus intéressés, le mieux sera encore de vous procurer le livre.

Description du tube digestif : de la bouche à l’anus.

Bouche – Œsophage – Estomac – Intestin grêle – Appendice – Gros intestin – Rectum – Anus

système digestif

Tout d’abord la bouche, c’est là que commence le grand voyage de nos aliments préférés, bien mâcher est essentiel pour commencer à préparer la digestion, les sucs contenus dans la salive sont là pour ça.

La nourriture descend ensuite dans l’œsophage, (attention aux fausses routes chez le nourrisson) puis dans l’estomac, où l’acide chlorhydrique va se charger de décomposer nos aliments en plus petits morceaux assimilables par nos intestins, la pré digestion des protéines commençant ici.

Ensuite, leur route continue jusqu’aux intestins, ce long couloir qui serpente dans notre ventre, n’est autre que le siège d’innombrables villosités (des milliards de microscopiques replis de la paroi intestinale) permettant l’assimilation complète des nutriments contenus dans la nourriture. Autrement dit, c’est ici que l’on prend ce qu’il nous faut pour nous alimenter et les matières restantes continuent leur chemin vers la sortie.

Si les milliards de villosités répandues le long de la paroi intestinale étaient aplaties, l’intestin mesurerait 7 kilomètres ! Rien que ça ! C’est dire la quantité de micro nutriments possiblement assimilables au même moment.
En vérité cette surface traduit surtout un bon système de sauvetage en cas de dysfonctionnement  d’une ou plusieurs parties de l’intestin.

Puis le chemin continue vers le gros intestin, ici l’appendice iléo coecal (celui-là même responsable de l’appendicite) est chargé de collecter des données pour notre système immunitaire (heureusement pour ceux qui auraient souffert d’une infection de cet appareil, son ablation n’a pas encore démontré d’influence sur notre santé).

Le Gros intestin, termine le travail en prenant les dernières bouchées de ce qui reste à assimiler, puis les déchets repartent par le rectum et l’anus.

Un Sacré voyage !

Les symptômes Gastro Intestinaux

Les Vomissements :

Sachez que les nausées et vomissements ont plusieurs origines possibles, mais lors de l’absorption d’une mauvaise bactérie, le système d’alerte se déclenche afin d’évacuer l’intrus le plus vite possible, et c’est ce qui engendre les vomissements.

Pour les vomissements dus au mal des transports, ils sont surtout à l’origine du cervelet qui a du mal à comprendre que le corps soit assis et sans mouvement dans un environnement extérieur qui bouge.
Pour contrer ce dernier, Giulia nous donne quelques techniques : par exemple le point d’acupuncture P6 (situé 2-3 cm en dessous du poignet au centre), sa pression pourrait diminuer les nausées causées par le mal des transports.
Le Gingembre serait également bon pour lutter contre ce symptôme désagréable.

Point d’acupuncture P6

La Constipation :

La gêne d’aller aux toilettes dans des endroits que l’on ne connaît pas est souvent responsable de ce symptôme.

Pour prévenir ce genre d’effets, avant un voyage par exemple, il est très conseillé de manger des aliments contenant de l’eau et des fibres, autrement dits des fruits et légumes. Les pruneaux, les pommes et les poires par exemple sont d’excellents alliés dans ces cas-là. Attention tout de même, les effets peuvent se faire attendre, sachez qu’un cycle de digestion complet peut prendre jusque trois jours !
Donc si j’ai un conseil à vous donner, prenez de l’avance !

Autrement, opter pour la position accroupie lorsque vous allez à la selle, cela permettra à vos selles une descente plus rapide et sans forcer. Le fait même de relever les genoux en prenant un petit rehausseur pour les pieds permet d’aligner le gros intestin et donc de faciliter l’évacuation des selles.

Toilettes chiro laval 53
Bonne position aux toilettes

La Diarrhée et les intolérances :

A l’instar de la constipation, les selles molles sont moins courantes, mais peuvent parfois être dues à une flore microbienne moins active ou à l’inverse trop stimulée.
Par exemple, les patients souffrant d’intolérances ont souvent malmené leurs intestins en leur faisant consommer des produits trop transformés. L’intolérance au lactose ou au gluten peut en être la résultante.

L’usage de probiotique peut être indiqué dans certains cas d’intolérance notamment dans le cadre du syndrome du colon irritable ou avant un voyage à l’étranger, ces bonnes bactéries vont aider notre flore intestinale dans le travail digestif.

Les intestins et notre cerveau 

Notre humeur vient du ventre !

De récentes études montrent l’importance de notre système digestif dans notre corps et son interaction intime avec le cerveau.

Notamment, une étude a été réalisée sur des souris, un groupe de souris « témoin » et un groupe de souris dites « dépressives », ces dernières avaient tendance à moins se battre pour survivre lors d’une noyade dans ce cas précis.
Après avoir ingéré un groupe de bactéries, le groupe de souris à montré plus de résistance et plus d’envie à atteindre la terre ferme.
Certaines bactéries présentent dans notre système digestif auraient donc directement une influence sur nos humeurs. Et à en voir les expressions du langage, avoir la peur au ventre, etc… cela paraît presque évident !

Vous êtes ce que vous mangez. Mon conseil, privilégiez des aliments issus de l’agriculture biologique, locaux et donc de saison !

Le Rôle immunitaire :

Dans notre corps, un milliards de petites bactéries s’affairent à nous faciliter certains processus physiologiques et à nous protéger des attaques extérieures.
Elles peuvent se charger; par exemple, d’entraîner le système immunitaire, c’est pour ça que les conduits lymphatiques (ou circule la lymphe, le liquide immunitaire) sont très présents autour de notre système digestif.

Certaines bactéries favorisent notre développement et permettent un réel bénéfice dans notre corps mais d’autres sont au contraire nuisibles !
Il est important de faire la part des choses.

Bonnes bactéries et mauvaises bactéries, quelques exemples.

Pour le bon développement de nos chers enfants, L’allaitement maternel est primordial afin de transmettre la capacité immunitaire de la mère. En effet, le lait maternel contient toutes les expériences passées de la mère dont certaines bactéries bienveillantes qui vont aider le jeune bambin. Il est ainsi recommandé par l’OMS d’allaiter son enfant entre 0 et 6 mois.

En outre, pensez l’hygiène intelligemment, Il est recommandé d’éviter de tout aseptiser afin de laisser certaines bonnes bactéries pour se développer.

Ainsi, Il n’est pas nécessaire de se laver trop souvent, ceci tue les bonnes bactéries qui protègent notre épiderme.
Mon conseil : Inutile d’utiliser des produits d’hygiène aux marques colorées trop agressifs, un savon de Marseille fait souvent l’affaire pour bien des choses.

Cependant, concernant notre alimentation les aliments doivent être lavés avec une eau potable avant d’être consommés, cela peut éviter une mauvaise rencontre avec des Salmonelles par exemple. (Bactéries responsables des fameuses « indigestions »).

Les antibiotiques et les probiotiques

Les antibiotiques :

Vous devez surement déjà connaître le slogan : « les antibiotiques ne sont pas automatiques ! ».

En effet, ils ont même tendance à faire de vrais ravages au sein de notre tube digestif. Le but de l’antibiotique est de neutraliser les bactéries (et non les virus), mais les antibiotiques à large spectre ont le malheur de ne pas différencier les mauvaises bactéries, des bonnes. La prise d’Antibiotiques endommage ainsi notre flore bactérienne intestinale et notre capacité immunitaire innée vu plus haut.

Intestin avant et après une prise d’antibiotique.

Malheureusement, Une étude a montré que les patients prennent des antibiotiques le plus souvent pour un rhume. Quand on sait que la plupart des rhumes sont causés par des souches virales, cela est donc totalement inutile et plutôt contre-productif.

Attention à nuancer tout de même les propos, les antibiotiques sont de sérieux alliés dans de nombreuses infections, avant d’effectuer un auto diagnostic précoce, prenez rendez vous chez votre médecin généraliste.

Les probiotiques :

Les probiotiques sont les ressources de secours pour notre tube digestif. Ce sont des bonnes bactéries qui vont assurer une meilleure absorption intestinale et qui chassent certaines autres mauvaises bactéries.

On les trouve le plus souvent dans des aliments fermentés, comme la crème fraîche, la choucroute, le fromage, le pain au levain, la sauce soja, le lassi ou bien différentes souches peuvent se trouver directement en pharmacie sous forme de gélules. Les plus connus sont les Lactobacillus ou encore bifidobacterium.

Certains probiotiques nous correspondent plus que d’autres, il est parfois utile de tester différents types de probiotiques pour savoir ceux qui nous aident le mieux.
Selon Giulia, la prise de probiotique doit s’effectuer durant 4 semaines de manière régulière.

Afin de préparer l’usage de probiotiques, pensez aux prébiotiques, ce sont les aliments qui vont favoriser l’action des bonnes bactéries. Pour faire court, les bactéries ont besoin de fibres, la consommation de fruits et légumes est donc un excellent complément aux probiotiques.

Conclusion

Notre appareil digestif est encore un organe méconnu et mal vu. Mais les récentes recherches montrent une réelle importance de cet organe mal aimé.

En tant que chiropracteur, le sujet m’a beaucoup intéressé, j’ai découvert beaucoup d’autres informations que je n’ai pas pu synthétiser ici mais je vous invite à lire ce livre et à en découvrir plus sur la vie qui se trouve dans nos intestins.

En vous souhaitant une excellente semaine !

Et n’oubliez pas : « vous êtes ce que vous mangez ».

Cet article vous est proposé par votre Chiropracteur à domicile sur le secteur de Laval (Mayenne 53000), Alexandre Chassagne.

Tout savoir sur l’ajustement chiropratique.

L’ajustement chiropratique est la technique fondamentale que tout chiropracteur doit apprendre à maîtriser lors de sa formation initiale.

Cet outil est enseigné dans tous les instituts de formation de chiropracteur. Nous allons voir, comment il a été découvert, en quoi il consiste, quels sont les différents courants, quelle est la différence avec les autres techniques ?
Je vais tenter de répondre à toutes vos interrogations concernant le principal outil du chiropracteur.

Définition et histoire.

L’ajustement chiropratique nous vient du terme chiropratique anglophone « chiropractic adjustment ».

Cette manoeuvre a été découverte par David Daniel Palmer dans le début des années 1900 aux Etats Unis. D.D. Palmer a permis à son concierge d’immeuble Harvey Lilard de retrouver l’ouïe après lui avoir effectué une manipulation vertébrale.
Comme vous avez pu le lire dans la rubrique Histoire et définition de la chiropraxie, sinon je vous invite à y lire la page.

« La chiropraxie est une science, un art et une philosophie »

Daniel David Palmer.

D.D. Palmer put ainsi mettre en évidence le lien entre le système nerveux et la bonne mobilité de la colonne vertébrale grâce au concept de « Subluxation chiropratique ». Attention, ce concept diffère du terme de subluxation utilisé dans la médecine occidentale aujourd’hui.
Selon Mr Palmer, la subluxation chiropratique représente un mauvais alignement d’une vertèbre par rapport aux autres (avec ou sans douleurs selon le stade).
Cela, dû à un stress chimique, physique ou émotionnel. Elle ne permettrait donc pas le bon fonctionnement du système nerveux et avec le temps favoriserait l’apparition de troubles rachidiens (Lombalgies ou autres).

Aujourd’hui, ce terme est moins utilisé car discrédité par le corps médical du fait de l’amalgame crée autour de la subluxation.
Mais la « subluxation chiropratique » ou « dérangement articulaire » existe et votre chiropracteur est habilité à détecter ces régions. De ce fait, il utilise l’ajustement chiropratique pour corriger ces « subluxations chiropratiques » ou plus communément appelées défauts de mobilité vertébrale.

chiropraxie laval 53
Daniel David Palmer, le fondateur de la chiropraxie.

L’art dans la chiropratique.

La chiropratique est aussi un art car elle cherche à décrypter le langage du corps. Tout est mouvement dans notre corps, chaque élément est en inter relation crâne-bassin-vertèbres-muscles. Le chiropraticien procède à la lecture du corps et détecte les dysfonctionnements avant de mettre un protocole de traitement en place.

Aujourd’hui, dans tous les instituts de formation au métier de chiropracteur, l’ajustement est enseigné pareillement à une manipulation spécifique à haute vitesse et à faible amplitude. Effectué sur une seule articulation (ou sur un complexe articulaire) permettant de lui rendre le mouvement et par conséquent de soulager (entre autres) les douleurs du patient. L’efficacité de la technique chiropratique se trouve dans la précision et la vitesse de son action.
Cette recherche de la précision et de correction est précisément ce qui nous différencie des autres thérapeutes.

De nombreuses techniques développées par des chiropracteurs permettent d’appréhender l’ajustement chiropratique avec des visions différentes.
Par exemple, le Chiropracteur Clarence Gonstead a passé sa vie a étudier et a perfectionner l’ajustement chiropratique. De ce fait, il a ajusté et soigné des milliers de patients au sein de sa clinique aux Etats-Unis. Il a développé une technique très spécifique qu’il a nommé à son nom, Gonstead à laquelle votre chiropracteur, Alexandre Chassagne, s’est formé.

L’ajustement chiropratique est conservateur et indolore, il ne représente aucun danger lorsque le chiropracteur a bien éliminé toutes les contre-indications. Le fait que la manipulation produise un son audible (le « craque ») ou non n’est pas responsable d’un bon ou d’un mauvais ajustement. (Lire La F.A.Q. du chiropracteur).

La science au service de l’ajustement chiropratique.

Dans les dernières recherches scientifiques publiées par le Dr. Heidi Haavik, l’ajustement chiropratique a démontré ses prouesses.

Toute la puissance de l’ajustement chiropratique n’a pas encore été mise en lumière mais déjà les publications scientifiques existantes sont édifiantes.

Outre les effets bénéfiques sur les lombalgies (1), cervicalgies et dorsalgies déjà scientifiquement mis en évidence. Ainsi que les bénéfices économiques finaux qu’impliquent un traitement en chiropraxie plutôt qu’un traitement allopathique classique pour des lombalgies aigües ou chroniques. (2)

L’ajustement chiropratique permettrait d’agir sur le système nerveux périphérique et central.
Il permet un meilleur tonus et une meilleure activité musculaire (3). Il permet aussi une meilleure activité articulaire dont un meilleur positionnement conscient et inconscient des articulations (4), particulièrement intéressant chez les sportifs et athlètes de haut niveau. Mais également chez les patients âgés, car l’ajustement permettrait de diminuer les risques des chutes (5).

Les recherches du Dr Haavik ont également démontré l’existence du complexe de « subluxation chiropratique » (6) (ou de complexe hypomobilité vertébral). Il y aurait bel et bien des conséquences sur le système nerveux et les muscles para spinaux.

En outre, les actions des ajustements auraient des conséquences bénéfiques sur le système autonome et sur le système immunitaire. Mais cela n’a pas encore été validé scientifiquement.

David Daniel Palmer dans ses premières découvertes autour de la chiropraxie était donc plutôt proche de la vérité scientifique. Ce qui laisse présager un bel avenir pour notre profession.

Si cela vous intéresse plus en détails, je vous conseille de lire les travaux du Dr. Hedi Haavik qui sont très intéressants.

Sources

Livres : The Reality Check – Heidi Haavik
Green book – the 1910 – D. D. Palmer.

Publications scientifiques :

(1) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3537457/

(2) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16226622/

(3) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0161475407003442

(4) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0161475410003611

(5) https://www.pubfacts.com/detail/27050038/Effectiveness-of-Chiropractic-Care-to-Improve-Sensorimotor-Function-Associated-With-Falls-Risk-in-Ol

(5) https://www.pubfacts.com/detail/22343006/The-effects-of-manual-therapy-on-balance-and-falls-a-systematic-review

(6) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2505023/

Bienvenue sur le nouveau site internet !

Chiropracteur laval 53 acceuil nouveau site internet

Bonjour et bienvenue sur le nouveau site internet d’Alexandre Chassagne, votre chiropracteur à domicile sur Laval agglomération !

Le site renferme de nombreuses informations concernant la chiropraxie et mon parcours personnel. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à parcourir le menu s’affichant sous l’image principal.

J’en profite pour vous annoncer qu’à partir du 1er Février 2019 les prises de RDV en ligne sont désormais possibles. A condition de prendre le RDV au moins 48 heure à l’avance.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, je vous informe que je ferais désormais une permanence dans un local thérapeutique à partir de Mars 2019. Plus d’informations à venir.

A noter, l’évolution des tarifs pour l’année 2019 :
Première visite à domicile à 60 euros, suivi à 50 euros.

En vous souhaitant une excellente journée !

Alexandre Chassagne, Chiropracteur à domicile sur Laval agglomération.